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アニメ- Z


 
 
 
Cette page vous présente en vrac comment un dessin animé est crée. D’abord nous allons aborder le sujet en bref et approfondir le tout après. La création d’un dessin animé prend du temps, énormément de temps surtout si vous êtes seuls sur le projet. C’est pour cela que le site vous propose le club des anime creators !!! Bof !!!
Pour réaliser un dessin animé, il ya plusieurs étapes :
-La pré-production :La pré-production regroupe les phases de conception et préparation d'un dessin animé. C'est au cours de cette étape, qu'à partir de données écrites, la première esquisse d'animation est réalisée.
 Ecriture d'un synopsis :
C'est l'esquisse brève de l'ensemble des épisodes de la série. On y décrit les personnages en donnant des indications précises sur le style de la série (cartoon ou réaliste) et quelques indications sur les spécificités des personnages (bégaiement, caractère... ). Il s'agit de la bible littéraire qui conditionnera la suite de la création.
 
-Le travail d'écriture :A la racine de tout projet, il y a une idée. Sa première formalisation, dans le processus de production d'un dessin animé, se fait sous la forme d'un synopsis. Le synopsis est constitué d'une brève description de la nature de l'intrigue, de l'espace/temps de l'action, des épisodes et des personnages. Un séquencier, qui présente l'histoire scène par scène, est alors parfois réalisé.
De ces deux éléments naît le scénario. Il comporte des indications très précises, plan par plan, sur les dialogues, le décor, l'ambiance et l'action. Il inclut également une description détaillée de l'histoire dans son ensemble.
Il est réalisés à partir des instructions des situations décrites dans le synopsis. Le dialogue, l'action, l'ambiance, la description détaillée de l'histoire sont les constantes d'un scénario.
 
-La création des model sheets :Une fois l'histoire parfaitement définie, le travail de création graphique commence. Il s'agit d'abord d'un travail de recherche de modèles de personnages, d'accessoires, de costumes, de véhicules : le character/props design. C'est durant cette phase que les décors des lieux principaux sont imaginés.
L'ensemble de ce travail donne lieu à la création de model sheets des personnages. Elles regroupent pour chaque personnage des illustrations en pied, vu de face, profil, trois-quarts et dos, des gros plans de son visage, sa construction géométrique, des comparaisons de tailles avec les autres protagonistes, ses costumes, ses expressions standards et six à huit positions de bouches. en clair, cela veut dire que durant l'élaboration du scénario, la recherche des modèles peut débuter. Il s'agit avant tout d'une recherche de base, les personnages ne comportent que les détails essentiels, abstraction faite de leurs tailles. Cette recherche comprend aussi bien les personnages principaux que secondaires, les animaux, les accessoires... 
Pour un épisode de 26 minutes, on peut recenser une centaine de modèles, personnages et accessoires confondus.
Après acceptation des modèles, la recherche couleur est engagée. Chacune des couleurs est répertoriée selon son code RVB (= norme internationale définissant une couleur selon ses valeurs de Rouge, Vert et Bleu).
Puis les model-sheets (= feuilles de modèle) sont créées. Elles comprennent :
> Turn-around (= vues en pied face ; profil ; 3/4 ; dos) et gros plan visage pour les personnages principaux,
> Construction géométrique,
> Les expressions (sur personnages principaux et secondaires si nécessaire)
> Les différents costumes,
> Les comparaisons de tailles,
> Les positions de bouches (de 6 à 8).


-Le story-board :Parfois nommé scénarimage, le story-board est la description graphique du script sous forme de vignettes illustrant le déroulement de l'action de chaque plan. Il combine les éléments du scénario et les travaux de design réalisés précédemment. Il regroupe scène par scène les informations concernant le lieu et l'ambiance, les actions, les entrées et sorties de champ, les dialogues et effets sonores, les instructions caméra et cadre, les parties nettes et floues de chaque dessin, les références de modèles et le timing. Le story-board (ou scénarimage)  en fait se présente comme une bande dessinée mettant en scène le scénario. Il est le fruit de la collaboration du story-boarder et du réalisateur. Comme il sert de base au travail du lay-out et ensuite des animateurs, il doit être le plus clair et détaillé possible. Le story-board comporte obligatoirement :
> Le numéro de la scène,
> Le lieu, l'ambiance (jour / nuit),
> La description de l'action, entrées/sorties de champ,
> Les dialogues et la présence d'effets sonores, référés dans le temps et l'espace (son in/out/off),
> Les instructions pour la caméra et le cadre (panoramique ; truck-in/out ; cam-shake... ),
> Les mutliplans,
> Les parties net / flou et ratrapage de point (= soft focus),
> Les références des modèles pour identification lors des scènes complexes,
> La nature des effets spéciaux,
> Le minutage (= timing) des scènes.
A noter que la gestion des réutilisations décors et animation ainsi que des OL/UL est assurée à l'étape du story-board.
 


-détection des voix :Afin de synchroniser au mieux les lèvres des personnages avec les dialogues, certains studios procèdent à un enregistrement des voix. Celui-ci peut être un simple enregistrement témoin, mais il est fréquent que ce soit l'enregistrement définitif. Cette pratique est néanmoins peu courante dans les studios asiatiques, qui se contentent des dialogues écrits pour déterminer le mouvement des lèvres des personnages, le doublage étant fait au moment de la post-production.
Une fois l'enregistrement réalisé, le son est reporté sur une bande et est découpé schématiquement à hauteur de 24 images par seconde (ou 25 en numérique). Ce procédé permet de donner le timing aux dialogues et de référencer les positions de bouches nécessaires pour chaque scène.Il est engagé dès acceptation du story-board. Il s'agit soit d'un enregistrement témoin, soit de l'enregistrement définitif. Dans le cas d'un enregistrement témoin, il faudra procéder à un doublage en post-production.
Dans les deux cas, le son est reporté sur bande à 24 images/secondes (cadence "film" si l'animation se fait de manière traditionnelle ) ou 25 i/s (cadence de la vidéo dans le cas plus répendu d'un traitement informatisé) pour permettre la détection donnant le timing du dialoque.
 Cependant avant d’aborder la post production il y a des notions qui ne sont pas trop utile à savoir :
8. Report du lip-sync sur les feuilles d'expostion :
Pour le report du lip-sync (= mot pour mot "synchronisation des lèvres"), deux situations peuvent se présenter :
> Le story-board est "sluggé" :
Le story comporte la postion de départ du dialogue à l'image près, la personne qui a fait la détection peut mettre en place le dialogue sur la feuille d'exposition ainsi que les positions de bouche.
> Le story est non "sluggé" :
Le dialogue dera collé en fonction des actions.
9. Action des feuilles d'exposition :
Toutes les informations du story doivent être reportées scrupuleusement et clairement sur la feuille d'expposition.
10, 11. Création des lay-out de référence ; création des décors de référence
Les lay-out de référence et les décors couleurs de référence correspondent au plan de situation des scènes importantes ou représentatives.
Ils comporteront de manière séparée un lay-out décors, un posing et un cadre.

La fabrication des lay-out est confiée au chef lay-out (= chef de mise en forme scénique), qui est souvent le premier assistant réalisateur de la série. Il assiste le réalisateur pour tous les problèmes techniques, et est responsable de l'exécution du lay-out. Il coordonne et contrôle le travail des lay-outmen.
La mise en couleur des décors est confiée à un chef décorateur qui détermine avec le réalisateur le caractère graphique du film, dégage les ambiances générales et réalise les décors principaux.Il coordonne et contrôle le travail des décorateurs et des assistants décorateurs.


La post-production

La ce niveau de la réalisation, la totalité des scènes du dessin anime est animée et filmée. il ne reste plus alors qu'a greffer le son a ces rushs et a les monter pour obtenir le produit final.

Actuellement, une grande partie de la production est toujours sous-traitée à l'étranger, la plupart du temps dans un pays d'Asie (Chine, Corée du Nord, Corée du Sud) et ce pour des raisons économiques. Il faut donc faire parvenir à ce (ou ces) studio(s) storyboard, model-sheets et autres références indispensables. En outre, il est judicieux d'adresser au studio étranger de la documentation sur les ambiances, la géographie, l'histoire, donnant le maximum d'informations permettant toutes les interprétations.
1,2. La fabrication des layout/décors complémentaires est effectuée. Pour les layout, cela comprend le posing (=positionnement des personnages et/ou objets à animer par rapport au décors, avec les indications de mouvement d'animation) et le cadre (qui précise les valeurs de mouvements de caméra - truck IN/OUT ; panoramique - donnés par le storyboard). Une fois dessinés, ils sont confiés au superviseur pour validation.
3. L'animation est de loin l'étape la plus longue est fastidieuse. Comme elle nécessite une délégation des tâches sur un grand nombre de personnes (au gré des périodes de pointe, ces studios asiatique peuvent recruter d'un jour à l'autre plus d'une centaine de personnes plus ou moins qualifiées, de l'enfant au vieillard !), c'est aussi l'étape la plus hiérarchisée. Jugeons plutôt :
  • L'animation est confiée à un directeur d'animation qui dirige et contrôle les équipes de travail.
  • Le chef animateur met en mouvement les éléments du layout et contôle le travail des animateurs.
  • L'animateur travaille sous la direction du chef animateur, précise la mise en place des mouvements en contrôle le travail des assistants et intervallistes.
  • L'assistant animateur travaille sous la direction de l'animateur, prend en charge les plans simples en laissant des intervalles réguliers.
  • L'intervalliste travaille sous la direction de l'animateur et exécute les dessins manquants.
  • Le metteur au net exécute la mise au net (clean) du trait de l'animateur et de l'assistant animateur afin de conserver l'unité graphique.
Après validation de chaque plan, l'assistant réalisateur contrôle l'animation tant techniquement qu'artistiquement puis confie le plan à la personne chargée du contrôle des model sheets.
4. Le line test (=test de l'animation "brute", à savoir le dessin mis au net sur support papier) est la dernière étape qui permettra au superviseur de valider l'animation.
A partir de là les méthodes diffèrent : la "traditionnelle" est peu à peu remplacée par la méthode informatique, qui permet une souplesse (possibilté de visualiser un rendu à n'importe que moment, pas de celluloïds encombrants) et un rendement accrus, et présente l'avantage du support : les données informatiques sont plus facilement manipulables (gravage sur CD-R, transfert par internet, report sur support vidéo aisé) que les péliculles.
Méthode traditionnelle :
5a. Le traçage est effectué par le traceur qui reproduit les dessins d'animation du papier au celluloïde (ou cellolu, oucell) en tenant compte de directives d'épaisseur / de couleur du trait. Cette manipulation est maintenant le plus souvent remplacée par la xérographie où une sorte de photocopieuse se charge automatiquement du report papier/cellulo
6a. Le gouachage est effectué au pinceau au dos des cellulos afin de ne pas toucher au trait et de montrer un aspect lisse à la caméra. On utilise une peinture spéciale qui doit être entre autre assez opaque pour ne pas laisser transparaitre le décor et assez souple pour ne pas se craqueler lors des multiples maniplulations.
7a. La préparation de l'animation consiste à trier et classer les différentes couches (ou niveaux) d'animation d'une scène, de prendre en compte les réutilisations si nécessaire, et ce en vue du banc-titrage. On doit vérifier notamment que les cellulos sont au complet, qu'ils sont bien numérotés et ne comportent pas d'erreur ; que la feuille d'exposition est bien remplie...
8a. Le banc-titrage est une étape longue et minutieuse qui consiste à filmer chaque image (comprenons par là : empilement des cellulos sur le décor) à l'aide du banc-titre (ensemble comprenant une caméra positionnée à la verticale sur un axe permettant les mouvements haut/bas (pour les trucks IN/OUT), et un disque horizontal (pour les rotations) muni de 2 barres à tenons (ou barres à picots) sur des "rails" (pour les panoramiques). Le banc-titrage demande rigueur et concentration à l'opérateur de prise de vue. En effet, la moindre erreur (mauvaise exposition des dessins, mouvement de caméra/de calque erroné) n'est visible qu'une fois la pellicule dévellopée !
Méthode sur plateforme informatique :
5b. La préparation de l'animation consiste à trier et classer les différentes couches (ou niveaux) d'animation d'une scène en vue du scan. On doit vérifier notamment que les dessins papier sont au complet, qu'ils sont bien numérotés, que la feuille d'exposition est bien remplie... Pour chaque scène, il faudra définir le nom de chaque tranche d'animation (=les couches ou calques), le numéro de départ, d'arrivée, et les valeurs de cadre donées par le layout.
6b. Le scan de l'animation (ou numérisation) s'effectue sur un scanner d'animation qui peut prendre un grand nombre de feuilles à la suite et des format supérieurs aux scanners A4 grand public. Ce scanner est pris en charge par le logiciel de dessin animé qui nous servira pour la suite. Contrairement au banc-titrage, les dessins sont scannés selon leur numéro, indépendemment de la feuille d'exposition.
Le scan des décors se fait sur un scanner acceptant des format parfois supérieurs au A3. Contrairement au scanner d'animation dont on vient de parler, celui-ci numérise en couleur.
7b. La mise en couleur s'effectue sur ordinateur. Bien que l'opération se nomme toujours "gouachage", la souris à ici remplacé le pinceau. Cette technique présente plusieurs avantages : pas de pots de peinture à entreposer, rendement élevé, possibilité de revenir sur ses pas, automatisation, référencement des couleurs plus aisé et surtout possibilité de "mini line-test" à tout moment pour voir les sautes de gouache.
8b. Le compositing (= assemblage des couches) remplace l'exposition manuelle, avec toujours la possibilité nouvelle de revenir sur ses erreurs et de "linetester" à tout moment. Outre ces fonctions qui permettent plus de souplesse, on peut maintenant avoir plusieurs dixaines de couches à l'écran là où l'exposition au banc-titre ne permettait l'empilation que de 5 ou 6 cellulos pour des problèmes évidents de transparence du cell.
Pour les effets spéciaux, le numérique permet là encore des possibilités accrues même si, pour ma part, on perd un peu du charme des effets optiques. Disons que la post-production numérique s'offrant maintenant à la quasi-portée de tous, il manque peut-être la rigueur et le savoir faire que nécessitent les effets optiques...
 
On peut parler aussi des à- côtés tels que :
-Le mixage :Le mixage est l'avant-dernière étape de la réalisation d'un dessin animé. Il consiste en la combinaison des différentes bandes-sons enregistrées en cours de production ou à l'issue de cette phase. Ces bandes-sons sont les voix (et éventuellement les doublages traduits), les enregistrements musicaux et les bruitages.
-Le montage :Une fois l'ensemble des sons mixés, il ne reste plus qu'à monter toutes les séquences du dessin animé et les sons correspondants ensemble. Le montage d'un dessin animé n'induit pas de choix artistique, puisque tous les raccords ont précédemment été définis dès l'étape du story-board.
-La réalisation de dessins animés à l'aide du numérique :


Actuellement, la quasi-intégralité des dessins animés bénéficie des techniques numériques pour leur élaboration. Ainsi, parmi les séries présentées sur le site, seuls Saint Seiya (les 114 premiers épisodes et les quatre premiers films) et le film de X ont été réalisés avec des cellulos et non à l'aide de scanning et composing.
L'utilisation de l'outil informatique est de plus en plus répandue et ce, à tous les stades de la réalisation d'un dessin animé. Seule la première étape d'écriture échappe encore à l'informatisation, si ce n'est l'utilisation d'un traitement de texte. Si les character designers aiment encore à travailler sur papier pour ébaucher leurs premières esquisses de personnages, ils passent rapidement à l'outil informatique dès que les modèles sont fixés. L'ensemble des couleurs et des model sheets sont regroupés dans des documents nommés model packs. Des logiciels spécialisés dans l'édition de story-board sont disponibles, ils permettent notamment de réaliser aisément l'animatique suite à un enregistrement numérique des voix.
A partir de là, plusieurs échelles d'informatisation de la production existent. Le tout numérique utilise les palettes graphiques et les logiciels d'animation de la création du layout au composing. Il n'est néanmoins possible d'intégrer le numérique qu'à certaines étapes de la production. Les dessins peuvent ainsi être réalisés sur papier puis mis au propre et coloriés numériquement après scannage.
L'utilisation des outils informatiques dans la réalisation des dessins animés permet d'augmenter significativement la vitesse d'exécution (traçage de 200 cellulos physiques par jour contre 500 virtuels), de simplifier les différentes étapes de vérification et ainsi de diminuer les coûts de production.



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